"...À partir du 1er janvier 2025 en effet, (Stéphane, conducteur) et ses 4500 collègues seront transférés automatiquement vers deux nouvelles filiales.
Hexafret, dédiée aux activités du fret, reprendra 4000 personnes. Technis en reprendra 500 pour l’entretien des locomotives.
Le capital de la société Rail Logistics Europe, la branche du groupe SNCF qui englobe ces filiales Hexafret et Technis, a un capital ouvert aux actionnaires publics… comme privés..."
« On avait donc une branche construite avec de l’argent public, que l’on va désormais mettre au service du privé. Avec un schéma de rentabilisation à outrance », expose Julien Troccaz, secrétaire fédéral de Sud Rail.
Tous les syndicats de la SNCF appellent à une grève illimitée à partir du 11 décembre contre le démantèlement de la filiale de fret ferroviaire. La CGT-Cheminots, l’UNSA-Ferroviaire, SUD-Rail et la CFDT-Cheminots déplorent le « manque d’inflexion » de la direction face à la sanction de la commission européenne, pour avoir versé 5,3 milliards d’euros d’aides au groupe. Hurlements des editocrates contre cette « Prise d’otage » à venir dans 5,4,3,2,1…